dimanche 3 janvier 2016

Réinterpréter le cri


Dans son journal intime (en 1892), Edvard Munch avait ainsi décrit les origines de son oeuvre :

Je me promenais sur un sentier avec deux amis – le soleil se couchait – tout d’un coup le ciel devint rouge sang – je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville – mes amis continuèrent, et je restai là, tremblant d’anxiété – je sentis un cri infini traverser la nature. 

En surfant sur Internet, j'ai trouvé 2 vidéos géniales du réalisateur roumain, Sebastian Cosor, qui réinterprètent LE CRI de E.Munch.

Dans le premier film, le tableau prend vie dans un court-métrage d'animation où deux personnages devisent sur la peur de la mort avec “The Great Gig In The Sky” en fond sonore. Le métissage de l'animation, des couleurs de Munch et du son de Pink Floyd font vibrer d'angoisse le personnage hurlant.


Et dans le deuxième film, Sebastian Cosor reprend la même structure mais en la couvrant de neige et en ajoutant une SURPRISE qui m'a fait éclater de rire... Ca fait du bien de rire de la peur !

Si, dans l'article, vous trouvez des erreurs de syntaxe ou des fautes d'orthographe, merci de les signaler en commentaire !

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