samedi 30 novembre 2019

De Valparaiso à Paris : La coupable ce n’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit


Ce lundi 25 novembre dernier, dans le cadre des manifestations féministes pour la journée internationale de luttes contre les violences faites aux femmes, le collectif chilien Lastesis a présenté une intervention qui dénonce la violence de genre dans les rues de Valparaiso, Santiago et plusieurs villes du pays.

Cette chorégraphie, chantée à l'unisson par des centaines de femmes cherche à rendre visible l'inégalité de traitement et la violence constante dont les femmes sont victimes à partir du moment où elles naissent.

"Le patriarcat est un juge, qui nous juge dès la naissance. Notre punition est la violence que tu vois. C'est le féminicide, l'impunité pour mon assassin, c'est la disparition, c'est le viol" disent les premières strophes de l'intervention qui s'est rapidement popularisée dans les réseaux sociaux et qui s'est disséminée dans différentes villes du monde.

"La coupable, ce n'est pas moi, ni mes fringues, ni l'endroit" répète la chanson qui est devenue en quelques jours une icone de la lutte féministe. "Le violeur, c'est toi" engage finalement les différentes institutions qui ne prennent pas en charge le problème.

Hier soir, à Paris, des dizaines de militantes féministes réunies au Trocadéro ont répondu aux femmes chiliennes et elles ont ajouté leurs propres refrains : "A nos soeurs assassinées, de leur sang vous êtes tachés. A nos soeurs assassinées, on ne vous oubliera jamais".



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