Le gardien du cimetière est jardinier.
Chargé d'ouvrir et fermer la porte, d'accueillir et renseigner les familles endeuillées,
d'accompagner les pompes funèbres,
il entretient le cimetière, ses allées et ses arbres.
Il cultive et soigne cet espace que les anciens appelaient "sacré",
ce lieu du culte des morts, caractéristique de l'espèce humaine,
lieu éminemment collectif où tous les trépassés sont égaux devant la mort
et tout à la fois, lieu de l'intime où la dernière trace d'histoire individuelle est enfouie sous la terre.
Agent public, il affronte depuis une vingtaine d'années la suppression du monopole communal et le contexte concurrentiel du marché de la mort.
Témoin des saisons et du temps qui passe, il reçoit aussi les larmes et le souvenir.
Il cultive et soigne cet espace que les anciens appelaient "sacré",
ce lieu du culte des morts, caractéristique de l'espèce humaine,
lieu éminemment collectif où tous les trépassés sont égaux devant la mort
et tout à la fois, lieu de l'intime où la dernière trace d'histoire individuelle est enfouie sous la terre.
Agent public, il affronte depuis une vingtaine d'années la suppression du monopole communal et le contexte concurrentiel du marché de la mort.
El cementerio es un jardín para los vivos, donde descansan los muertos.
El guardia del cementerio es jardinero.
Encargado de abrir y cerrar la puerta, de acoger e informar a las familias enlutadas, de acompañar a las funerarias, él cuida del cementerio, sus alamedas y sus arboles. Testigo de las estaciones y del paso del tiempo, recibe las lágrimas y los recuerdos.
Cultiva y cuida este espacio que los ancianos llamaban "sagrado",
este lugar de culto a los muertos, característico de la especia humana,
lugar eminentemente colectivo, donde todos los fallecidos son iguales delante la muerte.
Y tambien, lugar de lo íntimo donde la última traza de historia individual está ocultada bajo tierra.
Agente público, enfrenta desde hace unos veinte años la supresión del monopolio municipal y el contexto competitivo del mercado de la muerte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire