El jueves pasado, más de un millón de colombianos respondieron a la convocatoria de un paro nacional lanzado por los sindicatos al que se unieron estudiantes, pueblos indígenas, organizaciones ambientales y sectores de la oposición, para denunciar las decisiones del gobierno de ultraderecha de #IvanDuque. Un gran "cacerolazo" cerró el día para denunciar la violencia de la policía antidisturbios.
Al proclamar "No a la guerra, defendamos la vida, ¡está prohibido rendirse!", los manifestantes pusieron en la agenda el tema de los derechos de las víctimas de los conflictos armados y la lucha contra la impunidad de los asesinos de representantes de pueblos indígenas, líderes sociales y excombatientes.
Esta movilización se produce en un clima de fuertes tensiones y movilizaciones en América Latina, donde los pueblos denuncian las lógicas devastadoras y depredadoras de un sistema económico que exacerba la complicidad entre los líderes económicos de las multinacionales y los políticos ultranacionalistas y liberales.
Ivan Duque, que sufrió graves reveses en las elecciones locales de octubre, sufre una impopularidad del 69% y trata de canalizar la protesta social criminalizándola y estigmatizándola.
Utiliza, como Piñera, Bolsonaro o Añez, una salvaje represión policial que terminó este jueves con 3 muertos y 122 heridos entre los manifestantes. Represión que sus alliados "occidentales" apoyan muy calladamente.
El Partido Comunista Francés (PCF) desea expresar su solidaridad y apoyo al pueblo colombiano, a las organizaciones sociales y políticas que exigen opciones políticas que rompan con el capitalismo desenfrenado alineado con Washington.
El PCF hace un llamado al diálogo nacional para abrir el camino que permita salir de la crisis por arriba. Llama la comunidad internacional a trabajar en esta dirección a fin de evitar cualquier operación de injerencia parecida a las que ocurren demasiado amenudo en el continente latinoamericano ultimamente.
Los resultados del plebiscito sobre el acuerdo de paz firmado en septiembre por el gobierno colombiano y las FARC-EP después de 4 años de negociaciones en La Habana cayeron este domingo 2 de octubre: el No ganó por un mínimo 50.23% de los votos y el Si obtuvo 49.76%, la abstención alcanzó cerca de 62.5%.
Los resultados han revelado que los departamentos más afectados por el conflicto armado y social en Colombia han ratificado mayoritariamente con el Si su deseo de paz.
La situación llama pues a evitar toda simplificación en la interpretación de los resultados, y a apoyar más que nunca los esfuerzos de unidad de todos los sectores democráticos y progresistas de la sociedad colombiana, sobre la base de las aspiraciones populares, por la construcción de una paz duradera.
El Partido Comunista Francés está al lado de las fuerzas progresistas que luchan para que la paz en Colombia sea inseparable de la exigencia de justicia social.
Les publications du Secteur International du PCF depuis le début de l’année 2016…
Liste des COMMUNIQUéS
PALESTINE. 16 février 2016. Contre la
criminalisation des militants engagés pour le boycott des produits des colonies
israéliennes. http://international.pcf.fr/82974
SYRIE. 15 février 2016. Bombardements turcs sur les forces du PYD (Syrie):
L'Europe ne doit pas laisser libre cours à la folie guerrière d'Erdogan. http://www.pcf.fr/82943
CUBA. 09 février 2016. La visite de Raul Castro en France:
une nouvelle étape dans les relations franco-cubaines. http://international.pcf.fr/83096
SYRIE. 09 février 2016. Syrie: pour un cessez le feu sans
condition et l'accès aux convois humanitaires. http://www.pcf.fr/82554
KURDISTAN. 09 février 2016. Massacre/Cizré : La Turquie
d’Erdogan a franchi une nouvelle étape dans l’abjection. http://www.pcf.fr/82517
UNION
EUROPEENNE.
03 février 2016. La Commission européenne ne doit
pas brader à la NSA nos données personnelles. http://www.pcf.fr/82226
TURQUIE. 27 janvier 2016. A l'initiative du PCF, le Parti de la gauche
européenne (PGE) lance une pétition pour exiger un cessez-le-feu immédiat en
Turquie. http://international.pcf.fr/82178
UKRAINE. 26 janvier 2016. Le Parti communiste d'Ukraine frappé d’interdiction
: Un déni de démocratie. http://www.pcf.fr/81700
SYRIE. 26 janvier 2016. Syrie : La France doit être guidée par l'objectif
de paix. http://www.pcf.fr/81651
PALESTINE. 23 janvier 2016. Le PCF apporte son soutien à Salah Hamouri et sa
femme Elsa Lefort. http://www.pcf.fr/81460
DJIBOUTI. 20 janvier 2016. Massacres et répression à Djibouti, l’État français
doit d’urgence réorienter sa diplomatie. http://international.pcf.fr/81393
BURKINA
FASO.
16 janvier 2016.Ouagadougou : "S'attaquer
aux causes profondes qui rendent possibles ces actes inqualifiables". http://www.pcf.fr/81203
2016 : "L'histoire sans fin" ou du désespoir, faisons table rase
DOSSIER TURQUIE : Faire grandir la solidarité avec les peuples de Turquie // La dangereuse fuite en avant internationale de R.T. Erdogan // Le cynisme contre les peuples // L'autonomie démocratique voulue par les kurdes // Allocution de Lydia Samarbakhsh à l'occasion de la manifestation du 9 janvier 2016 pour commémorer le troisième anniversaire de l'assassinat de trois militantes kurdes à Paris et réclamer "Vérité et Justice" pour Sakine, Rojbîn et Leyla // Pétition européenne.
CHYPRE : La phase actuelle de la question chypriote // ESPAGNE : Focus sur les élections législatives du 20 décembre 2015 // ALLEMAGNE : Optimisme en berne // CALAIS : Des solutions d'humanité pour en finir avec la jungle de Calais // SYRIE 2016 : Enfin la paix ? // BURKINA FASO : Leçons des premières élections "libres" // INDE : Elections locales au Kérala // CUBA : La lutte continue // COP 21 : Un accord en trompe l'oeil // CLIMAT : Prolonger notre action solidaire internationale // UBER : La révolution numérique en cours // AGENDA
LA REVUE DU PROJET Février 2016 Dossier POLITIQUE EXTERIEURE DE LA FRANCE De la guerre à la Paix
I
Conozco todos los lugares donde se alberga la paloma
Y el más natural es la cabeza humana.
XVI
Decir que el humano le ha dado miedo tanto tiempo al humano
Y a los pájaros que llevaba en su cabeza: miedo.
XXVII
Abre tus alas bello rostro
Impone al mundo el ser sabio
Ya que nos volvemos reales.
El rostro de la paz - Paul Eluard - 1951
iQue 2016 abra la via de una nueva esperanza!
Pierre Laurent, secretario nacional del PCF
y Isabelle De Almeida, presidenta del Consejo Nacional del PCF
Les envian sus mejores deseos para el año 2016...
... iYo tambien!
Que 2016 ouvre la voie d'un nouvel espoir!
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
et Isabelle De Almeida, présidente du Conseil National du PCF
Vous présentent leurs meilleurs voeux pour l'année 2016
... Moi aussi !
Si encuentras un error de sintaxis, redacción u ortográfico en el artículo, selecciónalo y señalalo en los comentarios ¡Muchas gracias!
La France, mon pays, a peur. J'ai peur.
La meilleure façon de l'affronter, c'est de le dire, le parler pour le penser.
Entre l'insuffisance de la réponse planétaire au changement climatique mise en scène pendant la COP21, le chaos des guerres où "nos armées" sont engagées de près ou de loin, l'obsession sécuritaire entretenue par les menaces d'attentats, le recours systématique à la figure du bouc émissaire musulman ou migrant, le jeu d'échec démolisseur qui se joue entre "terrorisme" et "anti-terrorisme", l'escalade des mesures attentatoires des libertés, la destruction des droits sociaux, la précarisation du travail, l'amenuisement des ressources des classes populaires, les trahisons à répétition du gouvernement droitier social-démocrate, la montée inexorable de la droite extrême et la pénétration de ses idées bien au delà du cercle de ses affiliés, l'invisibilité et l'inefficacité des alternatives progressistes et solidaires...
2015 a été une année terrible et il est difficile d'entrevoir une éclaircie pour 2016.
Nous, citoyens sidérés, sommes relégués dans l'enfermement du choc traumatique, dans l'idée que le danger qui nous guette, nous atteint dans une impasse.
S'attarder sur la graduation des terminologies de la peur est peut-être une façon de l'exorciser en commençant à l'apprivoiser :
La peur, c'est l'inquiétude face au danger.
La crainte, c'est une peur forte.
La terreur, c'est une crainte grande et profonde.
La panique, c'est une terreur subite et sans fondement.
L'épouvante, c'est une grande terreur.
La frayeur, c'est une épouvante causée par l'image du mal...
L'effroi, c'est une grande frayeur...
Pourquoi faire appel à la linguistique ?
Pourquoi s'attarder sur le sens des mots ?
Parce que notre
humanité est capable d'éclairer par la raison cette émotion enracinée
dans la profondeur de notre cerveau reptilien. Quand notre amygdale
s'active face à ce que nous percevons comme un danger imminent, nous ne
sommes pas condamnés à l'inhibition de la pensée, nous pouvons nous
préparer à fuir ou à nous défendre.
Penchons-nous donc aussi sur le "corps apeuré", sur sa physiologie, pour chercher à l'approcher, à le toucher... Car il faut bien commencer à se pencher sur le corps effrayé pour pouvoir le bercer, l'embrasser et le rassurer. Darwin écrivait : « La peur est souvent précédée
de l'étonnement, dont elle est proche, car les deux mènent à une
excitation des sens de la vue et de l'ouïe. Dans les deux cas, les yeux
et la bouche sont grand ouverts. L'Homme effrayé commence par se figer
comme une statue, immobile et sans respirer, ou s'accroupit comme
instinctivement pour échapper au regard d'autrui. Le cœur bat
violemment, et palpite ou bat contre les côtes... La peau est très
affectée par une grande peur, nous le voyons dans la façon formidable
dont elle sécrète immédiatement de la transpiration... Les poils sur la
peau se dressent; et les muscles superficiels frissonnent. Du fait du
changement de rythme cardiaque, la respiration est accélérée. Les
glandes salivaires agissent de façon imparfaite ; la bouche devient
sèche, est souvent ouverte et fermée. »
La bouche et les yeux du corps apeuré attirent l'attention : Les sens stimulés, les yeux écarquillés et le cri silencieux de la bouche sèche... Apparaît ici un lien subtil et dévastateur entre la peur et la société du spectacle. Elle agit elle aussi sur la bouche et les yeux. Elle entre par effraction dans l'espace intime, occupe le temps de cerveau disponible à travers l'image animée et le son répété, elle impose sa construction des histoires et de l'Histoire, bâillonne la parole et "fige comme une statue" le spectateur, elle favorise l'enfermement sur soi, ce besoin "d'échapper au regard d'autrui".
Pour les voeux de fin et de début d'année, mon parti publie une vidéo provocatrice qui met en exergue le discours politique de l'effroi. Ce faisant, il cherche à le dénoncer et appelle à "arrêter de propager la peur". Il polarise l'attention sur la figure rhétorique resassée du musulman et du migrant, laisse planer un plan STOP puis en vient à la nostalgie de la campagne présidentielle de 2012, quand la parole du candidat Mélenchon avait redonné du souffle à la gauche de gauche en reconstruisant l'espoir et la solidarité... Pour rappel, à l'époque, le slogan qui faisait mouche était : "Le problème, c'est pas l'immigré, c'est le banquier".
Alors aujourd'hui :
Besoin de répondre au choc par le choc ?
De s'insérer dans la société du spectacle ?
De trouver son créneau dans la scène médiatique en retournant l'argument de l'adversaire ?
Je ne sais si l'objectif de "faire du buzz" sera atteint avec cette vidéo mais reconnaissons qu'elle aura fait naître chez moi le besoin de penser.
Pour 2016, je nous souhaite de l'intelligence au lieu de l'immédiateté.
Francia, mi
país, tiene miedo.Yo tengo miedo.
La mejor manera
de enfrentarlo es decirlo, hablarlo para pensarlo.
Entre la insuficiencia de la
respuesta planetaria al cambio climático puesta en escena en la COP21, el caos
de las guerras donde están involucradas de cerca o de lejos "nuestras
fuerzas armadas", la obsesión por la seguridad sustentada con
las amenazas de atentados, el recurso sistemático a la figura del chivo
expiatorio musulmán o migrante, el ajedrez demoledor que se está jugando entre
"terrorismo" y "anti-terrorismo", la escalada de las
medidas atentatorias de las libertades, la destrucción de los derechos
sociales, la precarización del trabajo y la escasez creciente de recursos en
las clases populares, las traiciones repetidas del gobierno derechista
social-demócrata, el auge de la derecha extrema y la penetración de sus ideas
fuera del circulo de sus afiliados, la invisibilidad y la ineficacia de las
alternativas progresistas y solidarias...
2015 ha sido un año terrible y cuesta vislumbrar donde se podría
despejar 2016.
Nosotros, los ciudadanos atónitos, estamos abocados al encierro del choque
traumático, con la idea de que el peligro que se nos viene encima nos coge en
un callejón sin salida.
Fijarse en la gradación de las terminologías del miedopuede quizás
permitir su "domesticación":
peur (miedo) es inquietud por la presencia de un peligro, crainte (temor) es un peur fuerte, terreur (terror) es un crainte grande
y profundo, panique (pánico)
es un terreur súbito y sin fundamento, épouvante (espanto)
es un terreur grande, frayeur (aterramiento)
es un épouvante causado por la imagen del mal… effroi (pavor)
es un frayeur grande…
¿Por qué ese llamado a la lingüística?
Por qué buscar el sentido de las palabras?
Porque nuestra humanidad es capaz de alumbrar
con la razón esa emoción enraizada en la profundidad de nuestro cerebro
reptiliano. Cuando se activa nuestra amígdala frente a
lo que percibimos como un peligro inminente, no estamos condenados a la
inhibición del pensamiento, podemos prepararnos a huir o a defendernos.
Inclinémonos también sobre el "cuerpo asustado", sobre su fisiología,
para intentar acercarnos a él y tocarlo... Bien hay que empezar por inclinarse
sobre el cuerpo aterrado, para mecerlo, abrazarlo y tranquilizarlo.
Darwin escribía:
"El miedo es a menudo precedido
por el asombro, emoción muy cercana ya que ambas conducen
a una estimulación de los sentidos de la vista y el
oído. En ambos casos, los ojos y la boca están muy
abiertos. El hombre asustado empieza por paralizarse como
una estatua, inmóvil y sin respirar, o se pone en
cuclillas instintivamente para escaparse de la mirada de
los demás. El corazón late con violencia, palpita
o golpea contra las costillas... La piel se ve muy
afectada por un gran temor, vemos como segrega
inmediatamente el sudor de manera increíble. Los
pelos se ponen de punta y los músculos superficiales tiemblan. Debido al
cambio de la frecuencia cardiaca, la respiración se acelera. Las
glándulas salivales actúan de manera imperfecta, la boca se vuelve seca, a
menudo se abre y se cierra
Llaman la atención la boca y los ojos del cuerpo
asustado: el grito silencioso de la boca seca y los ojos abiertos como platos.
Los sentidos estimulados... Se percibe aquí un enlace sutil y devastador entre
el miedo y la sociedad del espectáculo. Ella actúa también, de manera
privilegiada, sobre la boca y los ojos. Entra por allanamiento de morada en el
espacio íntimo, ocupa el tiempo de cerebro disponible a través de la imagen
animada y del sonido repetido, impone su construcción de las historias y de la
Historia, amordaza la palabra y "paraliza como una estatua" al
espectador, favorece el encierro sobre una misma o uno mismo, con esa necesidad
de escaparse de la mirada de los demás.
Para los deseos de fin y principio de año, mi
partido publica un video provocador
que pone de relieve el discurso político del pavor, para denunciarlo y llamar a
"detener la propagación del miedo". Polariza la atención sobre la
figura del musulmán y del migrante, deja sobrevolar un plano STOP y concluye
con la nostalgia de la campaña presidencial de 2012, cuando la palabra del
candidato Mélenchon había dado aliento a la izquierda de la izquierda,
reconstruyendo la esperanza y la solidaridad. Recordemos que en esa época, el
lema que daba en el blanco era : "el problema no es el extranjero sino
el banquero".
Pues, hoy, este video...
¿corresponderá a la necesidad de responder al
choque con el choque?
¿de insertarse en la sociedad del espectáculo?
¿de encontrar un espacio en la escena mediática,
retornando el argumento del adversario?
No sé si este video alcanzará el objetivo de “hacer ruido”,
pero reconozcamos que habrá generado en mi la necesidad de pensar.
Para 2016, nos deseo inteligencia en lugar de
inmediatez.