Les Pays d'Amérique Latine rejettent la menace d'intervention militaire
Source : Correo del Orinoco
Suite à la menace d'intervention militaire émise ce vendredi par le président des Etats-Unis Donald Trump contre la République Bolivarienne du Venezuela, plusieurs pays de la région ont exprimé catégoriquement leur rejet concernant des actions de ce type.
Le premier pays à se prononcer a été le Chili, à travers son ministre des affaires étrangères Heraldo Muñoz, qui a indiqué que le gouvernement de Michelle Bachelet "rejette la menace d'une intervention militaire au Venezuela".
De la même manière, le président bolivien Evo Morales a condamné la "volonté interventionniste armée des Etats-Unis contre le Venezuela, pays qui cherche la paix en dialogue par la Constituante et des élections régionales". Morales a assuré qu'avec cette tentative d'intimidation, Trump révèle réellement ses intentions concernant la Patrie de Bolívar et confesse au monde que "ceux qui sont contre Maduro, ne recherchent qu'une intervention militaire impérialiste", c'est pourquoi ils gardent "un bruyant silence complice".
Pour sa part, le gouvernement colombien a publié ce samedi un communiqué rejetant les mesures militaires et l'usage de la force dans le système international contre le peuple vénézuélien, affirmant que "toutes les mesures doivent s'appliquer dans le respect de la souveraineté du Venezuela à travers des solutions pacifiques".
Le chancellier péruvien Ricardo Luna, au cours d'un entretien avec l'agence Reuters, a qualifié comme "un acte de folie" la menace du gouvernement des Etats-Unis contre le peuple vénézuélien et a souligné que "toutes les menaces étrangères ou internes de recours à la force portent atteinte (...) aux principes de la Charte des Nations Unies", c'est la raison pour laquelle "le Pérou et certains pays de la région qui ont la même mentalité, condamnent la menace ou l'usage de la force non approuvé".
A ce propos, les pays qui sont membres du Mercosur (Marché Commun du Sud) ont considéré que "les uniques instruments acceptables pour la promotion de la démocratie sont le dialogue et la diplomatie", rejetant ainsi la violence et tout type de stratégie qui implique l'usage de la force.
Le Mexique, à travers la Secrétaire aux Affaires Etrangères, a exprimé son rejet "de l'usage ou de la menace d'usage de la force dans les relations internationales, et affirme que la crise au Venezuela ne peut pas se résoudre à travers des actions militaires, internes ou externes". Certaines organisations sociales mexicaines citées par l'Agence Vénézuélienne de Nouvelles (AVN) se sont opposées à la possibilité d'intervention militaire des Etats-Unis au Venezuela car selon elles, "l'attitude du gouvernement des Etats-Unis n'est rien d'autre qu'une nouvelle tentative d'appropriation des territoires et d'implantation d'un gouvernement de spoliation, misère et inégalité" comme il l'a fait récemment en Lybie et en Irak.
Traduction : CM
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