De temps en temps, certains syndicalistes affirment avec un ton de voix à vouloir ne pas se salir les mains : "Moi, je ne fais pas de politique". Ils ou elles se font par ailleurs largement écho du "Tous pourris" ambiant qui fait la une des journaux et le quotidien des conversations de comptoir. Comme si la politique n'était que l'apanage de ceux qui se gavent, comme si elle ne pouvait envisager que le bien de ceux qui gouvernent, comme si la corruption était inéluctable.
Il faut ici rappeler que du local au global, la politique est avant tout construction du vivre ensemble qui se décline à travers des mesures concrètes pour répondre aux besoins des populations et des territoires.
Au niveau municipal, par exemple, le maire peut décider d'employer plus ou moins de personnels dans les crèches. Sa décision aura des conséquences sur la qualité de l'accueil des enfants et des familles, et sur les conditions de travail des auxiliaires de puériculture. Quand, prenant en compte la réalité du travail des salarié-e-s et des usagers du service, des syndicalistes se mobilisent pour construire un rapport de force et gagner plus de postes de professionnels pour s'occuper des enfants, ils ou elles font de la politique : Ils ou elles interviennent sur la décision politique en vue d'améliorer le Bien-Vivre collectif concret.
Il en va de même au niveau national. Quand avec la CGT, nous nous battons pour conserver la retraite à 60 ans, obtenir un SMIC à 1800€, gagner la semaine de 32 heures ou l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, nos revendications sont politiques, elles choisissent leur camp de manière claire et déterminée : Pour le travail et contre la spéculation financière, pour le partage des richesses, la défense de l'intérêt des salariés et le développement humain durable, contre l'individualisme délétère de la concurrence de tous contre tous.
De même au niveau international, quand avec la CGT, nous signons contre la ratification par la France du traité sur le commerce et l’investissement entre l’Union européenne et le Canada : le CETA ou que nous militons pour le droit humain à l'eau et à l'assainissement, nous nous engageons dans des campagnes concrètes pour l'avancée des droits sociaux et du travail, la sauvegarde de l’environnement et du climat. Il s'agit là d'actions collectives plus globales qui ont des conséquences politiques concrètes sur nos vies quotidiennes partout sur la planète.
Ainsi donc, à celles et ceux qui sont malheureux après les résultats des élections présidentielles en France, nous disons : Venez MILITER A LA CGT ! La politique, c'est notre affaire. On a les outils pour résister et pour construire.
De même au niveau international, quand avec la CGT, nous signons contre la ratification par la France du traité sur le commerce et l’investissement entre l’Union européenne et le Canada : le CETA ou que nous militons pour le droit humain à l'eau et à l'assainissement, nous nous engageons dans des campagnes concrètes pour l'avancée des droits sociaux et du travail, la sauvegarde de l’environnement et du climat. Il s'agit là d'actions collectives plus globales qui ont des conséquences politiques concrètes sur nos vies quotidiennes partout sur la planète.
Ainsi donc, à celles et ceux qui sont malheureux après les résultats des élections présidentielles en France, nous disons : Venez MILITER A LA CGT ! La politique, c'est notre affaire. On a les outils pour résister et pour construire.
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