Ils disent que sur la place, ces jours-ci
On a vu chevaucher Camilo et Martí
Et devant cet équipage,
lent et sans cavalier,
il y avait un cheval pour toi.
Reviennent les blessures incurables
des hommes et des femmes
qui ne te laisseront pas partir.
Aujourd'hui, nous avons le coeur qui bat, là-bas,
et ton peuple, même s'il a mal,
ne veut pas te dire adieu.
Hombre, nous sommes reconnaissants et t'accompagnons
nous avons tant rêvé de tes exploits
la mort elle-même ne peut croire qu'elle s'est emparée de toi.
Hombre, nous avons appris à te savoir éternel
comme Olofi et Jésus-Christ
Il n'y a pas un autel sans une lumière pour toi.
Aujourd'hui, je ne veux pas t'appeler "Commandant",
"Barbudo" ou "Géant", tous ces noms que je sais de toi.
Aujourd'hui je veux t'appeler "Père"
Ne lâche pas ma main
Je ne sais pas bien marcher sans toi
Hombre, nous sommes reconnaissants et t'accompagnons
nous avons tant désiré tes exploits
la mort elle-même ne peut croire qu'elle s'est emparée de toi.
Hombre, nous avons appris à te savoir éternel
comme Olofi et Jésus-Christ
Il n'y a pas un autel sans une lumière pour toi.
(bis)
Ils disent que sur la place ce matin
il n'y a plus d'espace pour les chevaux venus d'autres confins
et qu'une foule désespérée de héros aux dos ailés s'y est rassemblée.
Et devant cet équipage,
lent et sans cavalier,
il y a un cheval pour toi.
Ecrit par Raúl Torres (auteur-interprète) en hommage à Fidel
Merci à Lydia et à Danilo
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